La terre est notre maison mais aussi notre poubelle ». L’auteur, agronome et professionnel des questions foncières (il travaille pour la FNSAFER), cherche les voies qui permettraient de passer de l’Anthropocène, où l’Homme marque la planète de sa présence prédatrice, en détruisant ses ressources, à une ère nouvelle où il entretiendrait sa niche écologique, tel un jardinier.
Si le diagnostic des dysfonctionnements chaotiques de notre absence de gestion planétaire est juste et bien documenté, le tracé des voies pour en sortir reste problématique. Au lecteur qui chercherait dans l’ouvrage des modélisations de politiques à mettre en œuvre pour échapper à l’impasse dans laquelle l’humanité progresse, l’auteur n’a guère à opposer que des appels à la modération et à la prise de conscience de notre interdépendance avec notre petite planète.