Depuis longtemps, la politique du logement est jugée inefficace et coûteuse. Elle ne parvient pas à solvabiliser les ménages, ni à inciter à construire les logements aux bons endroits. Elle engage des montants considérables (plus de 40 milliards d’euros par an), mais ne réduit pas le « mal-logement », n’aide pas les plus modestes à contenir leur dépense en logements et ne réduit pas les inégalités face au
logement. On lui reproche de bloquer la mobilité et d’induire des rentes qui détournent l’argent public vers quelques-uns. (…)