L’ auteur est manifestement un amoureux des villes. Il en parle avec tendresse et tristesse. Il les regarde mourir, cernées et étouffées par les « zones d’activité » et les « centres commerciaux » qui les cernent et dessèchent le cœur des villes. Le diagnostic est clair, partagé par beaucoup. Pour autant, il ne se contente pas de stigmatiser le système de la grande distribution périphérique et des centres de loisir au milieu de nulle part : nous sommes tous responsables puisque c’est en fréquentant ces vampires, en leur apportant le sang de notre pouvoir d’achat, que nous stérilisons nos villes.
Depuis 2016, la valeur du foncier augmente dans le patrimoine des ménages
L’Insee a publié les comptes de patrimoine 2018 des Comptes de la Nation (Insee Première 1787, janvier 2020). Le tableau ci-dessus est un extrait de ces comptes, portant sur certaines données du compte des ménages. Relevons que, pour le secteur des Ménages au sens des...