Dans ce nouveau livre, le « philosophe de l’urbain » comme l’auteur se désigne lui- même, revisite avec passion les formes que prennent les développements de la ville. Parcs commerciaux, quartiers d’affaires, grands ensembles, gated communities, etc., mais de préférence à travers les yeux, les écrits, les films de ses contemporains. La démesure des grands projets, l’impasse de la course aux grandes hauteurs des immeubles, la tristesse des quartiers résidentiels refermés sur eux-mêmes, l’insouciance face aux risques naturels, tyrannie du shopping, sociétés bureaucratiques de consommation, urbanisme pro- ductiviste… les formules ciselées et les visites se succèdent, d’un lieu à l’autre, d’une période à l’autre. Le tableau est sombre, mais terriblement vivant et l’on a du mal à comprendre ce qui permet à l’auteur d’affirmer que « les villes meurent aussi ». Les exemples de désastres qu’il évoque (Pompéi, Lisbonne, Fukushima), ne sont en rien des conséquences d’une urbanisation devenue folle. Loin de courir à sa perte, cette folle urbanisation qui nous est décrite, est toujours en pleine croissance. L’auteur est finalement trop optimiste.
Depuis 2016, la valeur du foncier augmente dans le patrimoine des ménages
L’Insee a publié les comptes de patrimoine 2018 des Comptes de la Nation (Insee Première 1787, janvier 2020). Le tableau ci-dessus est un extrait de ces comptes, portant sur certaines données du compte des ménages. Relevons que, pour le secteur des Ménages au sens des...