Des terrains à bâtir plus chers dans les aires urbaines du quart Sud-Est

par | 1 Mai 2020 | L’essentiel en une page

Notaires de France – Base de données Perval
Terrains à bâtir vendus en 2019 en France métropolitaine (hors Île-de-France et Corse)
Analyse réalisée par ADNOV

Les prix médians[1] au m² des terrains à bâtir vendus dans les plus grandes aires urbaines de province sont très hétérogènes. Les plus proches du littoral méditerranéen ou des pays frontaliers à l’Est, mais également des plus grandes métropoles, enregistrent les prix les plus élevés.
En 2019, sur l’ensemble des 41 aires urbaines retenues, le prix médian est de 140 €/m² de terrain, comme à Rennes, Bayonne, Metz et Nantes. Montpellier (390 €/m²), conserve la 1ère place depuis 10 ans, devant Genève-Annemasse (partie française) et Marseille-Aix-en-Provence, autour de 300 €/m². Limoges (25 €/m²), se trouve en dernière place depuis 10 ans, après Poitiers et Pau, autour de 60 €/m². Les évolutions les plus notables concernent Bordeaux, passant de la 23ème place en 2009 à la 10ème en 2019, et Dijon de la 34ème place en 2018 à la 20ème en 2019.
En termes d’évolutions des prix, sur l’ensemble des 41 aires urbaines, la hausse est de 30% entre 2009 et 2019, en euros courants par m² de terrain. Cette hausse peut s’expliquer en partie par une baisse concomitante de la superficie médiane (qui est d’environ 200 m²) les prix au m² étant généralement plus élevés pour les terrains les plus petits. Seule Limoges enregistre une baisse des prix conséquente (30%), alors qu’ils augmentent de plus de 50% à Bordeaux, Le Havre, Genève-Annemasse, Amiens et Dijon. Sur la dernière année, Nîmes, Grenoble, Reims et Besançon se distinguent avec des baisses autour de 15%.

Méthode : La base de données Perval, alimentée par les actes de vente des biens immobiliers des notaires de France, recense les ventes immobilières de tous types et fournit le prix réel des biens immobiliers. Un terrain à bâtir est défini ici comme un terrain viabilisable ou viabilisé, acquis par un particulier pour la construction d’une maison individuelle résidentielle ou mixte, non encombré et d’une superficie de 50 à 5 000 m². Le prix est le prix net perçu par le vendeur. La superficie est la surface cadastrale ou mesurée par le géomètre. Les aires urbaines sont définies par l’Insee. Les 41 retenues font partie de celles qui enregistrent le plus grand nombre de transactions.

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[1] Le prix médian au m² est tel que la moitié des ventes est réalisée à un prix au m² inférieur.

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