Source : Insee (Y.Gérard, Nov 2019)
Alors qu’en 1978 la valeur des terres cultivées était à peu près équivalente à celle des terrains construits et qu’elle a peu varié depuis, la valeur des terrains construits a été multipliée par plus de cinq dans les années 2010 (de moins de 1000 milliards d’euros constants 2014 à environ 5000 ; 5181 en euros courants en 2017), passant de la moitié du PIB annuel en 1978 à environ 2 ou 2,5 fois sa valeur en fin de période.
Source : Insee (Y.Gérard, Nov 2019)
Il résulte de cette évolution que la part des terrains dans la valeur immobilière totale est passé de 19% en 1978 à 44% en 2017, après avoir dépassé la moitié en 2006 et 2007.
Valeur patrimoniale des biens fonciers et immobiliers : définition et méthode Les biens immobiliers, terres agricoles, terrains supportant des constructions, logements et autres bâtiments, etc. font partie du patrimoine économique de la Nation, dont la valeur, comptabilisée aux prix de marché, est estimée dans le cadre de la comptabilité nationale. L’évolution annuelle des volumes (nouvelles constructions et rénovations, usure et obsolescence des bâtiments, changements d’usage des sols, accru en bois des forêts, etc.) est lente et l’essentiel des plus-values ou moins-values est affecté aux terrains sous-jacents. Pour les terres cultivées, le prix de marché reflète assez bien la valeur du foncier. Il n’en est pas de même pour les constructions, les forêts, et les terrains qui les supportent. Néanmoins, la valeur des terrains sous-jacents à des bâtiments, à des forêts, ou à des plantations agricoles pérennes, est estimée séparément par l’Insee, selon une méthode et des conventions de calcul complexes (https://www.epsilon.insee.fr/jspui/bitstream/1/7267/1/imethode106.pdf).