Résumé de l’auteur/e. L’accroissement des mobilités résidentielles métropolitaines engendre une réorganisation démographique du territoire. La compréhension de ce phénomène représente un enjeu pour l’ensemble des territoires puisque la répartition de leur richesse en dépend. En effet, en particulier grâce au développement des réseaux de transports, la distance entre les territoires se réduit et les lieux de résidences diffèrent aujourd’hui des lieux de production. Hors les ménages réalisent une grande part de leurs dépenses à proximité de leur lieu de résidence. La question de l’attractivité résidentielle des ménages n’a jusqu’à aujourd’hui été que très peu été approchée. les données disponibles ainsi que les méthodes de traitement permettent à présent de l’appréhender. L’ensemble de la thèse s’articule autour de l’étude des disparités territoriales en termes d’attractivité résidentielle à différentes échelles. En premier lieu, une étude nationale révélera les dynamiques métropolitaines actuelles et les facteurs explicatifs. Dans un second temps, par l’étude de trois régions dynamiques, Ile-de- France, Rhône-Alpes et Aquitaine, nous nous intéresserons aux problématiques et aux politiques établies pour y faire face. Dans une troisième et dernière partie, l’analyse à une échelle plus fine traitera des comportements résidentiels suite à un choc exogène positif ou négatif sur des territoires spécifiques. L’objectif de la thèse est de mettre en évidence des comportements individuels à travers l’analyse de territoires à différentes échelles afin de déterminer quels sont les déterminants de l’attractivité résidentielle des territoires.
Université |
Paris Est |
Discipline |
Sciences économiques |
Date soutenance |
26-09-2016 |
Directeur/trice de thèse |
Yannick L’horty |
Mots-clés |
Territoire, emploi, économie urbaine, mobilité résidentielle, aménité, analyse spatiale, disparité régionale |