Résumé de l’auteur/e. Par l’exemple d’Antibes Juan-les-Pins, nous illustrons l’intérêt de mettre en place une procédure participative dans une commune à partir des compétences du géographe. L’objectif est d’établir une gouvernance des espaces verts, testée lors d’ateliers de groupe proposés comme cas d’étude pilotes. La collaboration de la ville d’Antibes Juan-lesPins et du laboratoire de géographie ESPACE 7 300 allie recherche universitaire, pour la production et le développement de connaissances scientifiques, avec la politique d’aménagement et de gestion durable, soucieuse des enjeux, des conceptions et des modes de gestion des espaces verts. Dans cette recherche, la démarche de géogouvernance est appliquée. Ce qui nous intéresse tout particulièrement est qu’elle est axée sur l’implication des différents acteurs dans l’avenir de leur territoire, à travers l’utilisation de méthodes et d’outils de l’analyse spatiale. Le géographe incarne une posture à la fois de scientifique, d’expert technique, de médiateur ou encore d’animateur. Par sa formation transdisciplinaire, il est capable de s’adapter et de comprendre ses interlocuteurs tout en déployant un panel d’outils novateurs pour construire son projet d’accompagnement du gestionnaire. Tout au long de la recherche, nous élaborons un protocole opératoire mettant en place un dispositif participatif au sein d’un service gestionnaire que nous expérimentons et puis évaluons. A l’issue de ce travail, nous créons un outil d’aide à la réflexion, qui lui est destiné, à travers la modélisation des dynamiques et de l’organisation de la gestion des espaces verts à partir du dispositif participatif pensé par le géographe.
Université | Côte d’Azur |
Discipline | Géographie |
Date soutenance | 30-11-2016 |
Directeur/trice de thèse | Gilles Maignant |
Mots-clés | Espace vert, environnement, planification, collectivité locale, Alpes-Maritimes |
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