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(), http://journals.openedition.org/eps/8870 ; DOI : https://doi.org/10.4000/eps.8870

Abstract (authors) : Les espaces périurbains ont été longtemps considérés comme des annexes résidentielles des pôles urbains. Les ménages qui s’installaient dans des communes périurbaines occultaient souvent la place des espaces ouverts dans ces nouveaux quartiers pavillonnaires. À partir des années 1990, on observe ce qu’on pourrait qualifier de tournant ruraliste : dans leurs choix résidentiels, les ménages s’installant dans le périurbain privilégient de plus en plus souvent les qualités paysagères de la campagne et du bâti rural. Cette valorisation des communes rurales est à mettre en relation à la fois avec le nouveau regard sur la campagne qui s’installe à partir des années 1990 et avec l’évolution des origines sociales et géographiques des périurbains. L’analyse, fondée sur des données censitaires et des enquêtes auprès des ménages, porte sur l’ouest d’une grande région parisienne.

Lien : https://doi.org/10.4000/eps.8870