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(), 2018/2, Vol. 69 : 335-366

Présentation (FED) : L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact des décisions d’investissement et des montants dépensés en efficacité énergétique dans le secteur résidentiel français en analysant plus particulièrement le rôle des gains énergétiques potentiels pour chaque type de rénovation. Tout d’abord, il est possible d’expliquer l’adoption lente des investissements en efficacité énergétique, la décision d’investir étant finalement déterminée par des déterminants économiques tels que les gains énergétiques potentiels. Deuxièmement, les résultats montrent que les bénéficiaires des mesures politiques devraient être les ménages vivant dans le secteur locatif.

Abstract (authors) : L’efficacité énergétique (EE) dans le secteur résidentiel peut permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact des décisions d’investissement et des montants dépensés en EE dans le secteur résidentiel français en analysant plus particulièrement le rôle des gains énergétiques potentiels. Dans cet article, nous proposons une procédure pour étendre un ensemble de données existantes afin d’obtenir des estimations des gains énergétiques pour chaque type de rénovation potentielle. Cette extension est l’une des caractéristiques les plus importantes de notre approche. En examinant les dépenses de rénovation avec un modèle Tobit multivarié, cette étude apporte deux contributions majeures. Tout d’abord, il est possible d’expliquer l’adoption lente des investissements en EE, la décision d’investir étant finalement déterminée par des déterminants économiques tels que les gains énergétiques potentiels. Deuxièmement, les résultats montrent que les bénéficiaires des mesures politiques devraient être les ménages vivant dans le secteur locatif.

Lien : https://www.cairn.info/revue-economique-2018-2-page-335.htm?contenu=resume