L’élevage périurbain est un sujet d’actualité dans un monde de plus en plus caractérisé par la croissance urbaine. Cependant, le lien entre ville et élevage dans les grandes agglomérations d’Afrique de l’Ouest reste peu étudié sous le prisme de la métropolisation. Sachant que les productions modernes de volailles et de porcs ont prospéré à Abidjan depuis le milieu des années 1970 sans espace officiellement dédié, cette thèse interroge l’influence de la métropolisation sur leur territorialisation à la périphérie de la capitale économique ivoirienne. Dans un cheminement à la croisée des géographies urbaine et rurale, nos enquêtes de terrain nous ont permis de saisir d’une part une tendance à la relocalisation « de proche en proche » vieille des premiers bourgeons de l’expansion spatiale abidjanaise sur la campagne environnante. Et d’autre part, nous constatons la création de nouvelles exploitations ou une dynamique renouvelée des élevages avicoles situés plus loin de la métropole notamment à Agnibilékrou, Assinie, Jacqueville ou à Agboville. Si les voies terrestres structurantes et les possibilités financières des industriels réorganisent le bassin de production avicole, les choses sont plus timides pour les élevages porcins. Ainsi, la variabilité des réponses à l’échelle des seuls producteurs gagnerait à se stabiliser avec un développement agro-industriel régional mieux défini.
Université
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Paris 1
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Discipline
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Géographie
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Date soutenance
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26-11-2017
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Directeur/trice de thèse
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Jean-Louis Chaléard, Brou Emile Koffi
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