Résumé (auteur/e). Le jardin constitue un angle d’approche des complexes habitables et des paysages, autant que de la société d’Ancien Régime. Durant le Grand Siècle, trois générations de la famille d’Espinose et de leurs alliés, qu’elles soient issues de la bourgeoisie ou de la noblesse, ont occupé et investi, dans la moitié orientale de l’ancienne province bretonne, des jardins de ville et de campagne. Ces enclaves ont cherché à répondre au mieux aux logiques du milieu dans lequel elles prenaient place. Urbaine ou rurale, leur implantation au sein du domaine répondait à des exigences esthétiques, sociales, économiques et techniques. Une des pierres angulaires du domaine foncier et de sa gestion, les jardins sont également le reflet d’une évolution des goûts et, à ce titre, sujets à des transformations. Les marques du temps et la situation des propriétaires s’y dessinent, offrant des signes visibles du prestige d’une famille, comme de ses difficultés. Ainsi, le jardin, lieu de promenade et de cultures horticoles, s’impose autant comme l’expression d’un savoir que d’un statut social.
Université | Tours |
Discipline | Histoire de l’art |
Date soutenance | 04/12/2018 |
Directeur/trice de thèse | Yves Pauwels |
Mots-clés | Noblesse, jardin, potager, verger, Bretagne |
Thèmes : jardin, paysage