Résumé de l’auteur/e. Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, connaît une forte pression démographique. Elle abrite aujourd’hui environ 4,5 millions d’habitants, soit 20% dela population nationale et 50% de la population urbaine. Cette situation induit une demande régulièrement en hausse de logements et de terrains urbains à bâtir. Pour faire face à cette demande, l’Etat est lancé dès les indépendances, dans une politique volontariste de productionde logements et de terrains urbains, dont la mise en œuvre a nécessité la création de plusieursstructures publiques. Dans ce dispositif, l’Etat intervenait depuis la programmation jusqu’à lacommercialisation des logements et la gestion des ensembles immobiliers réalisés. Il assurait par ailleurs la mise en place des infrastructures et des équipements socio collectifs. Mais suite à la crise économique des années 1980 il passe le relai au secteur privé et se cantonne à stimuler l’initiative privée et à moderniser les mécanismes de financement du secteur del’habitat. Dès lors, le marché immobilier connaît l’apparition de plusieurs promoteurs quiinterviennent presqu’exclusivement à Abidjan. Ce travail contribue à établir une meilleureconnaissance des activités du secteur privé formel de promotion immobilière dansl’agglomération Abidjanaise depuis les années 1980 et leur impact sur l’espace urbain. Il meten lumière les opérations immobilières en insistant sur leurs dimensions spatiale, qualitative et quantitative.
Mots-clés |
Abidjan, promoteur immobilier, aménagement foncier, foncier, logement, habitat, politique du logement, marché foncier et immobilier, privatisation |
Accès en ligne |
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01245154/document |
Université |
Bordeaux 3 |
Discipline |
Aménagement de l’espace et urbanisme |
Date |
12-07-2014 |
Directeur/trice de thèse |
Bernard Calas |