Étude de l’effet de l’organisation spatiale de la population de l’aire urbaine de Marseille – Aix-en-Provence sur le chômage. Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité de trouver un emploi est plus forte pour les non-immigrés, les diplômés, elle augmente avec la proportion de proches voisins nés en France. La ségrégation urbaine est forte dans cette aire urbaine et, pour les jeunes adultes vivant avec leurs parents, il résulte de la réparti- tion spatiale de la population des écarts de probabilité de trouver un emploi : vivre dans ou près d’un quartier défavorisé (comme Berre-L’Étang ou les quartiers Nord de Marseille) diminue leur probabilité d’emploi. Ces effets sont renforcés par le manque d’offre locale d’emplois (ce qu’on appelle un mauvais appariement spatial entre offre et demande)
« Urban segregation and unemployment: A case study of the urban area of Marseille – Aix-en-Provence (France) » [Fanny Alivon, Rachel Guillain]
Regional Science and Urban Economics, à paraître, disponible en ligne, 23 juin 2017